Sanctions liées à la Loi 96 au Québec : ce que risquent les entreprises
Les entreprises du Québec doivent se conformer à la Loi 96 sur la langue française pour éviter de lourdes amendes et des interruptions opérationnelles.

Sanctions liées à la Loi 96 au Québec : ce que risquent les entreprises
La Loi 96 du Québec impose des exigences strictes en matière de français aux entreprises, avec de lourdes sanctions en cas de non-conformité. L’essentiel à retenir :
- Amendes : Les entreprises encourent des amendes de 3 000 $ à 30 000 $ pour une première infraction, pouvant grimper à 60 000 $ ou plus en cas de récidive. Les individus peuvent aussi être sanctionnés, à partir de 700 $.
- Dates clés : Les entreprises de 25 employés et plus doivent être conformes avant le 1er juin 2025.
- Risques : La non-conformité peut entraîner la perte de permis, des poursuites, des pénalités publiques et des dommages à la réputation.
- Démarches : Adoptez des politiques linguistiques, formez les employés, utilisez des outils de traduction et réalisez des audits réguliers.
Rester conforme est essentiel pour éviter les interruptions et assurer la continuité de vos opérations au Québec. Lisez la suite pour des stratégies concrètes afin de répondre aux exigences de la Loi 96.
Amendes en cas de non-respect de la Loi 96

Amendes pour une première infraction
L’Office québécois de la langue française (OQLF) applique la Loi 96 avec des sanctions strictes. Les entreprises non conformes peuvent recevoir des amendes journalières, chaque jour constituant une infraction distincte [3]. De plus, les administrateurs peuvent être tenus personnellement responsables, sauf s’ils prouvent avoir pris les mesures raisonnables pour se conformer [5].
Sanctions accrues en cas de récidive
Les amendes augmentent fortement en cas de récidive. Une deuxième infraction peut mener à une amende allant jusqu’à 60 000 $, puis jusqu’à 90 000 $ en cas d’infractions supplémentaires [3][5].
L’OQLF dispose de vastes pouvoirs : elle peut demander des injonctions devant la Cour supérieure du Québec ou même limiter l’activité de commerce électronique pour les entreprises non conformes.
Autres coûts financiers
Au-delà des amendes :
- Dépenses juridiques et opérationnelles : Se défendre contre l’OQLF ou corriger sa conformité a posteriori peut coûter très cher.
- Opportunités perdues : La non-conformité peut exclure des contrats publics ou des subventions.
- Coûts de régularisation : Corriger les infractions après coup est souvent plus coûteux que la prévention.
Pour éviter ces risques, il est crucial de prioriser la conformité linguistique : traduction du marketing, formation des employés et audits réguliers [4][6].
Risques juridiques et commerciaux
Perte de permis et de certificats
Le non-respect de la Loi 96 peut entraîner la suspension de permis essentiels, ce qui peut stopper l’activité de l’entreprise. L’OQLF peut suspendre les activités de commerce électronique, même pour les entreprises hors Québec [3].
Poursuites pour violation des droits linguistiques
La Loi 96 permet aux employés et clients de poursuivre les entreprises en justice pour non-respect de leurs droits linguistiques. L’OQLF traite les plaintes et veille à la mise en conformité [2]. Les administrateurs doivent démontrer leur diligence, sous peine de responsabilité personnelle [5].
Atteinte à la réputation et à la confiance
Sur le marché québécois, la conformité linguistique est cruciale. La non-conformité fait perdre la confiance des clients, entraîne une mauvaise publicité et pousse la clientèle vers la concurrence [1]. Elle complique aussi l’embauche de talents francophones et peut exclure des appels d’offres ou subventions publiques.
Prévenir ces risques passe par des politiques linguistiques claires, une formation régulière et des contrôles de conformité.
Étapes pour se conformer à la Loi 96
Mettre en place des politiques linguistiques
Adoptez des politiques internes qui couvrent tous les aspects : service client, communication interne, étiquetage, marketing, etc. Le français doit être utilisé partout dans l’organisation.
Former les employés au français
Les employés doivent pouvoir travailler en français. Proposez des formations pratiques adaptées à votre secteur et à vos besoins. Francoflex est une solution IA qui crée des parcours personnalisés et fournit des rapports de progression conformes à la francisation.
Miser sur la technologie
Les plateformes IA rendent la formation plus accessible : accès 24/7, suivi des progrès, contenus adaptés à chaque secteur, et rapports pour la conformité. Ces outils doivent compléter – non remplacer – la supervision régulière.
Réaliser des audits de conformité
L’OQLF a le pouvoir d’inspecter et d’émettre des avis de non-conformité [3]. Faites des bilans trimestriels : communications publiques, documents internes, service client, compétences linguistiques. Repérez et corrigez les lacunes avant qu’elles n’entraînent des sanctions.
Ressources pour la conformité Loi 96
Soutien gouvernemental
L’OQLF propose des guides et du soutien pour accompagner les entreprises. Pour celles de 25 à 99 employés, elle exige la création d’un comité de francisation, qui doit se réunir deux fois par an pour évaluer la conformité [1].
Outils d’apprentissage linguistique
Des solutions comme Francoflex offrent des programmes de formation en français propulsés par l’IA, adaptés, évolutifs et dotés de rapports alignés avec les standards OQLF.
Services de traduction et de localisation
La traduction est essentielle à la conformité :
- Documents d’entreprise (contrats, politiques)
- Supports client (étiquettes, instructions)
- Communications publiques (affichage, marketing)
- Documents légaux (permis, rapports de conformité)
Conseils juridiques spécialisés
Des experts du droit accompagnent la stratégie de conformité, la revue des politiques et les inspections. Leur rôle est clé pour le e-commerce ou les franchises, confrontés à des défis particuliers [3][7].
Loi 96 : Respecter les nouvelles exigences linguistiques au Québec
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Conclusion : Points clés pour les entreprises
Ne pas respecter la Loi 96 expose à des risques majeurs : chaque jour de non-conformité est considéré comme une infraction distincte, ce qui multiplie les sanctions et peut perturber gravement vos activités [1][2].
Les administrateurs sont personnellement responsables s’ils ne prouvent pas leur diligence. La perte de permis ou de certificats est un risque réel, d’où l’importance d’une stratégie solide :
- Politiques linguistiques définies
- Communications alignées avec la loi
- Audits de conformité réguliers
- Outils comme Francoflex pour une formation adaptée à la certification
Profitez des ressources disponibles : soutien gouvernemental, outils de formation avancés, conseils juridiques, services professionnels de traduction.