Formation en français pour les employés
La formation en français est essentielle pour les entreprises québécoises afin de se conformer à la Loi 96, éviter les sanctions et améliorer la communication au travail.

Formation en français pour les employés
La formation en français est désormais essentielle pour les entreprises du Québec. Voici pourquoi :
- Conformité à la Loi 96 : Depuis juin 2022, la Loi 96 exige que le français soit la langue principale de travail dans les entreprises comptant 25 employés ou plus, à partir du 1er juin 2025.
- Risques juridiques : Le non-respect peut entraîner des amendes de 3 000 $ à 30 000 $ par infraction, avec des pénalités accrues en cas de récidive.
- Ajustements opérationnels : Les entreprises doivent s'assurer que la communication interne, le service client, la signalisation et les contenus numériques soient principalement en français.
- Compétences des employés : Former les employés est essentiel pour réussir l'examen de compétence linguistique de l'OQLF et répondre aux exigences légales.
- Outils d’IA : Des plateformes comme Francoflex offrent des solutions personnalisées et évolutives de formation au français en milieu de travail, aidant les organisations à respecter les échéances tout en améliorant la communication.
Les entreprises doivent agir maintenant pour éviter les sanctions, améliorer les échanges et rester concurrentielles sur le marché québécois.
Apprenez le français en vidéo – Vocabulaire pour le milieu de travail
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Loi 96 et exigences linguistiques en milieu de travail
La Loi 96 représente un élargissement majeur de la Charte de la langue française du Québec, étendant son influence aux secteurs public et privé de la province [8]. Cette loi renforce les mesures antérieures visant à protéger et promouvoir le français [4]. Voici les mesures concrètes que les entreprises doivent mettre en œuvre pour s’y conformer.
La loi s'applique à toute entreprise opérant au Québec, y compris celles qui vendent ou font la promotion de produits en ligne auprès de résidents québécois. Même les entreprises situées hors Québec doivent se conformer si elles servent une clientèle dans la province [8]. L'Office québécois de la langue française (OQLF) a recensé 9 125 plaintes en 2023–2024, soit une hausse de 33 % par rapport à l’année précédente, les plaintes contre des entreprises hors Québec ayant doublé en cinq ans pour atteindre 467 [8].
Exigences de conformité selon la Loi 96
Les entreprises visées doivent s’assurer que le contenu numérique, les réseaux sociaux, les plateformes de commerce électronique, le service à la clientèle et l’étiquetage des produits respectent les normes linguistiques en français [4][1][8]. L’objectif est de garantir l’accès à l’information en français pour les consommateurs [5][7].
Selon l’OQLF, 34 % des plaintes concernent la langue de service, 27 % les sites web et documents commerciaux, et 20 % l’affichage public [8].
Les entreprises devraient effectuer un audit linguistique complet, établir des politiques internes claires et offrir une formation linguistique adéquate à leurs employés [4].
"La Loi 96 est pleinement en vigueur. Le non-respect peut entraîner des pénalités financières, nuire à la réputation et perturber les opérations."
– L'équipe de TransPerfect [4]
Entreprises de 25 employés et plus
À partir du 1er juin 2025, la Loi 96 abaisse le seuil de conformité de 50 à 25 employés [2]. Les entreprises concernées doivent s’inscrire à l’OQLF et démontrer que le français est bien la langue principale de travail.
Une fois enregistrées, elles doivent effectuer une évaluation interne de l’usage du français dans un délai de trois mois suivant la réception de leur certificat [2]. Si des lacunes sont identifiées, un programme de francisation doit être mis en place.
Le calendrier est serré et les entreprises qui ne respectent pas les délais s’exposent à des sanctions financières importantes.
Le français comme langue principale de travail
La Loi 96 établit le français comme langue normale et habituelle du travail au Québec [2]. Cela signifie que toutes les communications internes, réunions, documents et interactions professionnelles doivent se faire en français [3].
Cependant, la loi tient compte de la réalité du marché : les entreprises peuvent offrir des services en anglais, à condition de ne pas donner la priorité à cette langue [3].
Les plaintes des clients déclenchent souvent des inspections. Si un client estime que son droit d’être servi en français n’a pas été respecté, il peut porter plainte, ce qui peut entraîner des conséquences civiles ou pénales [8].
Enfin, la Loi 96 exige que le texte en français occupe au moins deux fois plus d’espace que l’anglais sur l’affichage et les supports de marque [6].
Ces mesures soulignent l’importance d’une formation robuste en français au sein des entreprises pour une transition efficace vers la conformité.
Comment se préparer à l’examen de français de l’OQLF
Se conformer à la Loi 96 commence par une bonne préparation à l’examen de français de l’OQLF. Cet examen est essentiel pour les professionnels devant prouver leurs compétences linguistiques en français pour exercer leur métier. Comprendre qui doit le passer, son format et les alternatives existantes facilite la planification pour les entreprises et les employés.
Qui doit passer l’examen
L’examen de l’OQLF est obligatoire pour les professionnels qui doivent démontrer leur maîtrise du français afin d’obtenir un permis d’exercice au Québec [11]. Cela concerne notamment le droit, l’ingénierie, la santé et d’autres domaines réglementés où la communication en français est essentielle.
Depuis la Loi 96, les entreprises de 25 employés et plus doivent aussi s’assurer que le français est la langue principale du milieu de travail [9]. L’examen de l’OQLF est souvent utilisé pour évaluer le niveau linguistique des employés, notamment ceux en contact avec la clientèle ou occupant des rôles de gestion.
Format de l’examen et à quoi s’attendre
L’examen est gratuit et dure trois heures. Il évalue quatre compétences à travers des scénarios professionnels [10][11] :
- Compréhension orale : comprendre le français parlé dans un contexte professionnel.
- Compréhension écrite : interpréter des documents écrits en français.
- Expression orale : participer à des échanges en groupe dans un cadre de travail.
- Expression écrite : rédiger des textes professionnels en français.
Pour réussir, il faut réussir les quatre volets en une seule séance. En cas d’échec, une reprise est possible après trois mois [10].
Autres façons de démontrer ses compétences en français
Il est possible d’être exempté de l’examen si l’on fournit des preuves de compétence linguistique reconnues.
Tests linguistiques reconnus
Test | Description |
---|---|
TEF Canada | Évalue la maîtrise du français pour la résidence ou le travail au Canada. |
TCF Canada | Évalue les compétences générales en français. |
DELF (A1 à B2) | Diplômes officiels avec le B2 équivalant au NCLC 7. |
DALF (C1 et C2) | Diplômes avancés adaptés au monde professionnel. |
Diplômes d'études
Certains diplômes permettent également une exemption :
- Baccalauréats général, professionnel ou technologique (France).
- CESS délivré par la Fédération Wallonie-Bruxelles (Belgique).
- Certificats de maturité des cantons francophones de Suisse [14].
Documents professionnels
- Permis d’exercice valide ou expiré depuis moins de deux ans.
- Preuve de réussite d’un précédent examen de l’OQLF [14].
Utiliser des outils d’IA pour la formation linguistique
Offrir une formation efficace en français est essentiel pour respecter la Loi 96. Les plateformes propulsées par l’IA permettent une approche flexible, adaptée à chaque employé. Francoflex répond précisément à ce besoin.
Fonctionnalités de Francoflex pour la formation en entreprise

Francoflex propose des leçons quotidiennes personnalisées grâce à Madame AI, adaptées au niveau de langue, à la langue maternelle et aux tâches professionnelles de l’employé [16].
Accessible 24h/24, la plateforme élimine les conflits d’horaire. Elle propose aussi du vocabulaire spécifique à l’industrie, permettant une intégration directe dans le travail quotidien [15].
Formation évolutive selon la taille des équipes
Francoflex peut former de 1 à 50 000 employés [17]. Aucun besoin d’instructeurs supplémentaires :
- PME (25–49 employés) : réductions de coûts et formation rapide.
- Entreprises moyennes : suivi des progrès, rapports de conformité.
- Grandes entreprises : vocabulaire personnalisé, intégration des données internes [18].
Les rapports générés facilitent les démarches de conformité pour les RH.
Formation IA vs formation traditionnelle
Critère | Formation IA (Francoflex) | Formation en classe |
---|---|---|
Personnalisation | Adaptée au profil de chaque employé | Approche uniforme |
Flexibilité | Disponible en tout temps | Horaires fixes |
Échelle | Jusqu’à 50 000 employés | Ressources limitées |
Coût | Économies jusqu’à 35 % [19] | Coûts plus élevés |
Suivi de conformité | Rapports automatisés | Suivi manuel |
Engagement | 72 % d’engagement supérieur [19] | Variable selon le formateur |
Francoflex offre aussi des retours en temps réel, des scénarios québécois concrets, et un suivi précis pour respecter la Loi 96.
Défis courants liés à la formation en français et solutions
Mettre en place une formation linguistique efficace peut être difficile, surtout pour les travailleurs étrangers au Québec [21]. Avec les bonnes stratégies et outils, les entreprises peuvent surmonter ces défis tout en respectant la Loi 96.
Former des employés à différents niveaux linguistiques
Les niveaux de compétence en français varient considérablement. Certains employés commencent à zéro, d’autres ont des bases mais manquent du vocabulaire professionnel.
Des parcours d’apprentissage personnalisés sont essentiels. Francoflex évalue le niveau de chaque employé et adapte les leçons en temps réel pour éviter la surcharge ou l’ennui.
Encouragez aussi la pratique au quotidien : interactions bilingues, affichage bilingue, listes de tâches traduites [20].
Intégrer la formation dans des horaires chargés
Le manque de temps est un obstacle fréquent. Les employés ont peu de disponibilité et les gestionnaires craignent une baisse de productivité.
Une solution est de s’intégrer dans la routine quotidienne : étiqueter les objets en français, activer le français sur les appareils, ou pratiquer pendant les trajets [23].
Francoflex propose des leçons de 10 à 15 minutes, accessibles 24/7. La plateforme peut aussi s’intégrer aux systèmes de gestion de formation déjà en place [24].
Apprendre le vocabulaire spécifique à l’emploi
Les cours généraux manquent souvent de pertinence pour des métiers spécialisés. Il est essentiel de cibler le vocabulaire de l’industrie [25].
Francoflex permet d’importer des bases de données terminologiques internes et propose des scénarios réalistes.
D’autres ressources utiles :
- Bibliothèque Concordia : vocabulaire technique pour ingénierie [27]
- LexiConcordia : contenu scientifique visuel et audio
- TERMIUM Plus : base terminologique du gouvernement du Canada
Des outils concrets et des documents bilingues favorisent l’appropriation du vocabulaire métier en contexte [22].
Conseils et ressources pour réussir l’examen de l’OQLF
Matériel d’étude et guides
Commencez par le Guide d'information sur l'examen de français de l’OQLF, qui décrit les sections de l’examen et les critères d’évaluation [10].
L'Université de Montréal offre des ateliers de groupe et du tutorat [28]. Francoflex propose aussi des simulations d’examen avec IA, adaptées au niveau de chacun.
Intégrer le français dans la routine professionnelle
Petits gestes, grands résultats : étiquetage bilingue, conversations en français, déjeuners thématiques, cercles de discussion.
Francoflex permet de pratiquer à tout moment grâce à son assistant vocal, y compris durant les pauses ou déplacements.
Suivre les progrès et bâtir la confiance
Les évaluations régulières et les tests blancs renforcent la préparation. Francoflex fournit des rapports personnalisés alignés avec les normes de certification.
Fixez un calendrier de préparation rétroactif à partir de la date de l’examen, avec des étapes claires pour chaque compétence.
Prochaines étapes pour la formation linguistique au travail
Former ses équipes en français, c’est plus que se conformer : c’est une stratégie pour réussir au Québec et au Canada.
Commencez par évaluer les compétences linguistiques actuelles. Utilisez ensuite une plateforme comme Francoflex pour bâtir des parcours adaptés à chaque employé.
Structurez votre programme avec des indicateurs de performance. Seulement 27 % des entreprises mesurent les résultats d’apprentissage [29]. Utilisez des sondages, tests de niveau et tableaux de bord pour suivre l’impact sur la productivité, la satisfaction et la conformité.
Le français est la cinquième langue la plus parlée dans le monde et figure parmi les plus demandées en formation d’entreprise [31]. Investir dans la langue favorise la collaboration, la compréhension interculturelle et l’ouverture de nouveaux marchés.
"Les Canadiens méritent un accès équitable à l’éducation dans la langue officielle de leur choix. En investissant dans l’apprentissage du français, nous renforçons le bilinguisme et la cohésion sociale."
– L’honorable Rachel Bendayan, ministre des Langues officielles [30]
Un bon programme linguistique repose sur des objectifs clairs, des outils adaptés et une évaluation continue. Avec Francoflex et une bonne planification, vous pouvez bâtir une équipe inclusive, compétente et prête à exceller dans un Québec bilingue.
FAQ
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Quelles étapes les entreprises doivent-elles suivre pour se conformer à la Loi 96?
- Faire un audit linguistique pour repérer les failles dans l’usage du français.
- Mettre à jour les documents : contrats, manuels, communications internes.
- Offrir une formation en français aux employés, surtout ceux en contact avec le public ou dans des rôles de gestion.
Ces mesures assurent à la fois conformité et efficacité.
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::: faq
Comment les outils IA de Francoflex aident-ils à préparer l’examen de l’OQLF et respecter la Loi 96?
Francoflex propose une formation sur mesure, avec retours en temps réel, vocabulaire métier, et activités interactives. Cela permet aux employés de progresser rapidement, tout en respectant les délais de conformité.
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Quelles sont les options si un employé échoue à l’examen de l’OQLF?
Il peut :
- Repasser l’examen après trois mois.
- Présenter des résultats d’autres tests : TEF, DELF, DALF.
- Continuer à se former sous permis temporaire.
L’employeur peut soutenir ce processus avec des outils adaptés comme Francoflex.
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